Tourisme en Avignon

Chef-lieu du département du Vaucluse, Avignon se situe au confluent du Rhône et de la Durance, elle est ainsi limitrophe des départements du Gard et des Bouches-du-Rhône.
Avignon est connue comme ancienne cité papale. En 1309 en effet, sous le pape Clément V, Avignon devint la résidence des papes, déjà possesseurs du comtat Venaissin. La citée fut vendue le 9 juin 1348 à Clément VI par Jeanne de Naples, reine de Naples et comtesse de Provence. Au total ce sont neuf papes (dont deux schismatiques) qui vont se succéder dans le Palais des Papes.

Edifié à partir de 1335, en moins de vingt années, le Palais des Papes est surtout l’œuvre de deux papes, Benoît XII et son successeur Clément VI. L'édifice constitue le plus important palais gothique du monde, et parmi ses trésors notons les appartements privés du pape et leurs fresques exécutées par Matteo Giovannetti.

Le Palais des Papes offre aussi au visiteur une animation culturelle régulière tout au long de l’année. Des expositions et des concerts y sont organisés et bien entendu, au mois de juillet, a lieu le Festival d’Avignon, créé par Jean Vilar en 1947.
Le Palais des Papes accueille plus de 650 000 visiteurs par an. Il fait partie des 10 monuments les plus visités en France, un succès conforté par la richesse et la beauté architecturale de la ville qui possède encore de nos jours des maisons anciennes magnifiquement préservées et restaurées, ainsi que des remparts remarquables et en excellent état.

Le pont d’Avignon est un autre emblème de la cité, bien connu pour la comptine qui lui est consacré. A noter que ce pont, le pont Saint Bénezet, ainsi que le Palais des Papes sont classés au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

Durant le Festival d'Avignon, la ville accueille plus de 800 spectacles et 570000 spectateurs. L'audience du festival ne cesse de grandir et conforte le rapport étroit entre Avignon et la culture, puisque c'est dans la Cité des Papes, au XIXe siècle, qu’est né le grand mouvement de la Renaissance provençale. Porté par Frédéric Mistral (1830-1914), ce mouvement aboutit, en 1854, à la création du Félibrige.